Des citoyens impliqués dans la défense des animaux et de l’environnement
21 janvier 2020
Services municipaux, police et animaux
21 janvier 2020

Humains et animaux : vivre ensemble

Animaux domestiques

  • Faciliter l’admission des animaux de compagnie dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), les foyers d’hébergement d’urgence, les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) et les centres communaux d’action sociale (CCAS).
  • Favoriser la mise en place de partenariats entre les refuges d’animaux et les EHPAD.
  • Encourager l’accueil des animaux de compagnie, sous certaines conditions, au sein des structures médicales municipales.
  • Autoriser les animaux domestiques à prendre les bus sans coût supplémentaire (tenus en laisse et muselés si nécessaire ou dans un panier fermé).
  • Permettre de promener son chien sans laisse dans certains parcs de quartier ou à certains horaires réservés.
  • Solliciter les autorités compétentes (DGCCRF ou services vétérinaires) pour un contrôle renforcé des animaleries afin de garantir le respect des obligations légales (vaccinations, sevrages, conditions de vie…) et l’origine des animaux.
  • Créer des cimetières municipaux pour animaux.
  • Mettre à disposition un guide des bonnes pratiques pour les détenteurs d’animaux domestiques (versions papier et numérique)..
  • Favoriser la rencontre entre des bénévoles promeneurs de chien et des propriétaires de chiens guides d’aveugle pour leur permettre d’avoir des temps de détente sans harnais plusieurs fois par mois.
  • Subventionner ou faire intervenir des associations d’éducation canine à destination des familles pour une meilleure entente entre les chiens et les humains.

« Animaux susceptibles d’occasionner des dégâts »

  • Informer les habitants sur les capacités cognitives, la sensibilité et l’intérêt écologique des « animaux susceptibles d’occasionner des dégâts » (ex-« nuisibles ») afin d’accompagner la mise en place d’une politique de cohabitation pacifique des populations.
  • Privilégier les alternatives non génératrices de souffrance (ultrasons, épouvantails, graines contraceptives sélectives, pigeonniers contraceptifs, clôtures…) pour éloigner les espèces classées dans la catégorie « animaux susceptibles d’occasionner des dégâts » (rongeurs, pigeons, goélands…).

Animaux errants

  • Continuer de mener des campagnes de stérilisation (exclure les méthodes létales de contrôle de population des chats et chiens errants), de vaccination et d’identification dans l’intérêt des animaux ainsi que dans un but de salubrité publique avec remise en liberté des chats sur leur lieu de vie, en s’appuyant sur le personnel communal, les associations et des partenariats avec les vétérinaires ou par la création d’un service public local.
  • Installer des espaces de vie aménagés pour chats (abris, nourritures…) dans les lieux publics où ces derniers sont recensés, stérilisés et vaccinés et des zones de nourrissage en permettant aux habitants d’y participer en partenariat avec les associations.
  • Interdire l’abattage des animaux (animaux sauvages ou errants…) ne présentant pas de risque immédiat pour la sécurité ou la salubrité publique.

Fourrières et refuges

  • Organiser régulièrement des campagnes contre l’abandon des animaux domestiques, surtout avant la période estivale.
  • Promouvoir les démarches d’adoption d’animaux au sein des refuges.
  • Améliorer les liaisons et la fréquence des transports en communs vers la fourrière et les refuges d’Aix et permettre d’emprunter ces bus avec leurs animaux.
  • Informer sur les possibilités de bénévolat dans les refuges pour l’encadrement des sorties et promenades des animaux.
  • Continuer d’interdire la mise à mort d’animaux détenus dans la fourrière et le refuge communal sauf à des fins de soulagement médicalement constaté.
  • Assurer la transparence des registres de la fourrière en permettant à toute association de protection animale légalement déclarée qui en fait la demande d’y avoir accès et d’en prendre copie.
  • Mettre en place un partenariat entre la fourrière de la commune et des refuges ou des associations (famille d’accueil…) avec octroi de subventions afin de leur permettre de soigner les animaux et de les maintenir dans l’attente de leur adoption dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de leur espèce.
  • Rénover, agrandir et améliorer les infrastructures de la fourrière afin d’assurer de meilleures conditions d’accueil des animaux.
  • Augmenter la fréquence des contrôles dans les fourrières et y faire strictement respecter la réglementation sur les conditions de détention des animaux ; engager des procédures disciplinaires à l’encontre des agents municipaux ne respectant pas ces règles, ou, en cas de gestion déléguée, saisir le procureur de la République de ces faits.
  • Octroyer des subventions aux sanctuaires d’animaux recevant du public et garantissant le respect des animaux via une charte éthique (conditions de vie, interdiction de céder les animaux et de les envoyer à l’abattoir, discours éducatif mettant en évidence leur sensibilité…).