Une vidéo diffusée il y a quelques jours par l’association L214 a apporté la preuve de sévices graves commis sur des veaux à l’abattoir de Sobeval, en Dordogne.
Ces vidéos montrent des veaux mal étourdis avant leur égorgement. Leur tête n’étant pas immobilisée lors de l’insertion du pistolet à tige perforante, alors que c’est une obligation essentielle, leur étourdissement est incomplet. On voit les veaux reprendre conscience sur la chaîne d’abattage, vomir et agoniser.
Au lieu de reconnaître ces maltraitances graves, Didier Guillaume a préféré protéger la filière viande, alors qu’il était parfaitement au courant de la réalité.
Il a publiquement menti en affirmant sur Europe 1 dimanche 23 février que, selon les contrôles qu’il a diligentés, « le respect du bien être-animal est là ».
N’oublions pas que Didier Guillaume a sous sa responsabilité le service « protection animale ».
Or mardi dernier, l’association L214 a publié des emails datant du 20 février, provenant de hauts fonctionnaires de l’État, qui attestent des mensonges du gouvernement et de sa complaisance vis-à-vis des sévices commis, ce avec la complicité des services vétérinaires.
Acculé, le ministre a fini par suspendre l’agrément de l’abattoir le 28 février, preuve supplémentaire de la réalité des infractions. Cette mesure est bien entendu insuffisante et ne résout aucunement les problèmes fondamentaux découlant de la soumission du ministère et de certains services de l’Etat aux lobbies de l’élevage.
En conséquence de ces fautes graves du gouvernement et de sa déloyauté, le Parti animaliste demande :