Agriculture et élevage
3 mai 2019
Statut juridique et instances européennes
3 mai 2019

Gouvernance et influence

Le monde connaît actuellement une crise préoccupante du multilatéralisme environnemental bien visible au sein des organisations internationales et dans les Conférences des Parties (COP) aux grandes conventions internationales.

Le 1er juin 2017, Donald Trump annonçait le retrait des États-Unis, deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète des Accords de Paris.

En décembre 2018, c’est le Japon qui s’est retiré de la Commission baleinière internationale.

Dans ce contexte, il importe que la France renforce son influence en Europe et à l’international au profit des animaux et de leur habitat.

Intégrer dans les relations diplomatiques et commerciales des clauses liées aux conditions de vie des animaux, tant au niveau européen qu’international

  • Prendre des positions fortes en faveur de tous les animaux au niveau diplomatique et à l’international dans le cadre des COP des 5 grands traités internationaux de protection de la nature : conventions de Ramsar (protection des zones humides), de Rio (diversité biologique), de Washington (CITES), de Bonn (espèces migratrices) et de Canberra (ressources vivantes de l’Antarctique)
  • Adopter des sanctions commerciales à l’encontre du Japon, de la Norvège, de l’Islande et des îles Féroé tant qu’ils poursuivront leurs agissements envers les cétacés (dauphins, baleines)
  • Interdire les ports européens au transit de baleiniers et de navires transportant de la viande de baleines dans tout le domaine maritime dépendant de l’Union européenne
  • Renforcer la lutte contre le trafic international des animaux (sauvages et domestiques), notamment dans le cadre du Plan d’action contre la cybercriminalité mondiale en Europe en allouant suffisamment de ressources pour démasquer et poursuivre les cybercriminels
  • S’assurer que le Plan d’action de l’UE contre le trafic d’espèces sauvages se poursuivra et que des plans nationaux correspondants seront adoptés par les États membres
  • Financer et adopter des protocoles de rapatriement des animaux sauvages saisis pour fraude afin de les rendre à leur milieu naturel
  • Prévoir des subventions spécifiques destinées aux pays en voie de développement pour des projets destinés à la protection des animaux sauvages et de leur milieu naturel
  • Encourager la création de réserves naturelles de très grande échelle dans les pays en développement (terrestres et marines) via les fonds de développement européens pour freiner le braconnage en favorisant l’essor économique de ces pays