Le poulet sera-t-il la seule espèce d’oiseau sur Terre ?
Comme l’a révélé le rapport Planète vivante publié par le WWFnous assistons à l’extermination des populations animales sauvages (vertébrés), celles-ci ayant chuté de 60 % dans le monde au cours des 40 dernières années !

Toujours plus de terres confisquées aux autres espèces 
La France porte une lourde responsabilité dans la mise en œuvre de cette catastrophe annoncée. En effet, la cause première de cet effondrement est l’emprise toujours grandissante des humains sur les terres disponibles, notamment via ses besoins en terres agricoles.

Mais comment s’en étonner ? Alors que les gouvernements français successifs, dont notre gouvernement actuel, n’ont eu de cesse depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale de favoriser l’élevage intensif, afin de fournir toujours plus de viande aux Français, quitte à favoriser les cancers, maladies cardio-vasculaires, et le diabète de type 2. Quitte également à déforester par procuration la forêt amazonienne, afin de permettre la culture du soja destiné à nos élevages.

Entre autres conséquences, le poulet est désormais l’espèce d’oiseau la plus répandue dans le monde (60 milliards tués chaque année), et représente 70 % de tous les oiseaux de la planète. Ce qui signifie que moins de 30 % des oiseaux vivent (encore) à l’état sauvage.

Pas mieux dans les océans 
La surpêche conduit tout droit quant à elle vers la réalisation des prévisions publiées en 2006 dans la revue Science, à savoir que la totalité des poissons consommés par les humains auront été pêchés en 2048.

Là encore, la France n’est pas inactive en ce domaine, d’une part en soutenant la pêche industrielle, d’autre part en servant dans les cantines des collectivités des poissons issus de cette surpêche.

M. de Rugy ne supporte-t-il plus le chant des oiseaux ?
Il semble néanmoins que l’éradication des oiseaux n’aille pas assez vite selon notre ministre de la Transition écologique et solidaire, qui a récemment préféré s’assurer la pérennité de méthodes de chasse d’un autre âge, souvent non sélectives et toujours génératrices de très grandes souffrances, alors même que les populations d’oiseaux connaissent une hécatombe dans l’Hexagone.

Si, par ailleurs, le ministre de la Transition écologique et le président Macron sont, semble-t-il, insensibles au désir des Français du dimanche sans chasse, il n’en demeure pas moins que cette trêve dominicale serait salutaire pour les populations d’animaux sauvages vivant en France.

Face à cette extermination inéluctable des espèces d’animaux sauvages si des mesures politiques fortes ne sont pas prises, le Parti animaliste, pour sa part, choisit délibérément d’agir en faveur des animaux, notamment en proposant une diminution de 25 % de la consommation de produits d’origine animale (viandes, poissons, produits laitiers, œufs) d’ici 2025, ce qui permettrait d’agir rapidement et efficacement sur l’emprise des terres, la préservation des ressources en eau, la pollution par les pesticides, mais aussi pour la préservation du climat. Le Parti animaliste s’oppose également à toute chasse de loisir, et est favorable aux mercredis et dimanches sans chasse.